Avortement et GPA

Alors qu’on accusae les femmes de tous les maux pour avoir choisi un avortement, j’ai dit ce que je pensais d’une telle accusation sur l’avortement en réponse à Alain Michel Eyaga Eyaga très investie par la parole religieuse.
Je ne suis pas du tout d’accord avec cet appel, et je trouve que la photo est scandaleuse.

Il n’y a que les hommes qui jugent les femmes qui avortent. Pourtant on ne demande pas à celui qui l’a ansemmancé des comptes !

Nous sommes des machines merveilleuses, le jour ou le fruit à été mangé nous savions que nous ne serions plus des parfaits, mais défectueux.

Si j’accepte que Dieu nous a rendu mortel, et donc a choisi de nous condamner à mort pour les raisons qui sont les siennes, je dois accepter que la femme avorte pour les raisons qui sont les siennes.

Ceux qui ne tolèrent pas ceci, doivent s’interroger sur leurs capacités à l’éviter, et de leur rappeler que Dieu n’a pas choisi de nous garder dans le jardin d’eden, alors pourquoi vouloir exclure celle qui porte seule le pêché d’un autre ?

Pourtant c’est ce qu’il a choisi pour nous en nous rendant mortel. Le jardin d’Eden était un ventre de bonté et de bonheur. En croquant les fruits de l’arbre de la connaissance Dieu a avorté d’adam et d’eve. L’existence que nous avons et celle de foetus d’enfant de Dieu mort, qui retrouverons leur état que débarassé de notre enveloppe charnelle.

Vous êtes des faux juges, qui ne savaient que condamner et n’avaient aucune compassion pour ces femmes en tristesse et dans l’embarras.

 

Alors que je défendais la gestation pour autrui familiale GPA sur un info du Monde :

Et pourquoi pas la GPA familiale ?!

Le problème est effectivement l’argent, accepter la GPA telle qu’elle est organisée actuellement dans le monde, c’est accepter de fabriquer des pédigrés d’esclaves ………..

Je propose, la GPA familiale, comme on peut donner son rein, on peut prêter son ventre ou donner son sperme.
Ainsi, une fille ou un fils pourrait demander à sa mère, soeur, tante ou cousine de porter son enfant dans les critères précis de la loi sur l’adoption et le don d’organes actuels.

Comment ne pas y voir un acte d’amour dans cette gestation pour sa soeur, cousine, frère ou cousin ……….gratuit avec tout l’intérêt que cela apporte sur la filiation et la construction de l’enfant à venir. Naître d’un acte d’amour familial, cela doit donner du Bonheur en plus.

 

Puis sur une publication de Médiapart qui retrace le parcours de deux femmes portant des enfants de donneurs qu’elles ont choisis

Ceci est possible pour les femmes, impossible pour les hommes, la GPA familiale est une solution d’égalité pour tous.

Si on croit au bien on croit au mal, alors je met en place des garde-fous pour permettre l’égalité de tous !

Alain Michel Eyaga Eyaga intervient par cette invective : Là vous ne faites plus l’apologie de l’avortement Nadine.

Réponse de Nadine :

J’aime la nuance, pour ou contre l’avortement, c’est se poser la question d’être pour ou contre la mort. A 99% on y peut rien, quand le choix de la mort est fait sciemment cela reste discutable, en France on ne guillotine plus pour cela depuis 1977.

Je rappelle une phrase que me disait ma tante: “si tu crois au bien, tu crois au mal”, j’ai trouvé qu’elle avait raison. Si tu crois à la vie, tu crois à la mort. Si tu crois que la nature fait des choix, tu crois que l’humain peut en faire aussi. Si la femme choisi de ne pas porter à terme son embryon, elle en a le droit tant qu’il n’y a pas un homme qui reconnait la paternité et qui souhaite prendre en charge à la place de la femme un suivi pour l’enfant.

La femme qui avorte, est une femme seule, ne l’oublions pas.

Ceci étant, alors que l’on vient de parler de la mort, il y a l’acte de vie, tout autant compliqué. Aimer et avoir un désir d’enfant, est lié à un instinct de survie, on y peut rien, c’est ainsi. Alors pourquoi les femmes auraient la possibilité que l’on refuserait aux hommes ? SI on est face au même acte de don que ces femmes ont reçus.

SI être de l’univers était facile, nous n’existerions pas puisque eve et adam n’auraient pas mangé de l’arbre de la connaissance. Alors se pose cette problématique savoir est-il comprendre ? Et comprendre est-il bienfaisant ?

Je ne condamne pas l’humain, car son acte est une suite logique de son parcours. Mais je reste vigilante, il faut encadrer la communauté humaine, parce que sans loi, sans réflexion, sans conscience globale, l’orgueil, la jalousie, la fourberie, la dictature, la luxure prendrait le pas sur la sagesse, la bienfaisance, la liberté, l’égalité et la fraternité pour tous.

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