Thouraya Hamdaoui – Première rencontre

Juin 2012 ……… suite

 

Il faut tout un village pour que grandisse un enfant, dit le proverbe africain. Oui, la communauté du monde nous enseigne, encore faut-il écouter.

Thouraya est une femme délicate, d’allure moderne. La couleur du soleil a rendu ses pommettes lumineuses. L’utilisation parfaite d’un khôl souligne la délicatesse d’yeux amandes et la couleur naturellement vieux rose de ses lêvres donne à son visage légèrement ovale les traits d’une princesse d’orient.. Cette femme vêtue à l’européenne est entrée dans ma vie, en ce mois de juin. Franco Tunisienne, elle m’est présentée parce qu’elle sera la belle mère de ma fille en octobre.

Il fait doux en ce mois de juin. Et sortir prendre le frais pour nous permettre de discuter simplement me semble une bonne idée. Je lui propose d’aller se promener au bord de la rivière,  l’Aveyron, et d’en profiter pour lui montrer notre seul vestige historique du village : “les ruines du château de Nègrepelisse”.  Nous traversons la place Nationale, comme à l’accoutumée je fais le commentaire historique de l’endroit. Ici c’est le plan exacte du Château. La place semble carré, mais en fait elle est légèrement en trapèze. Elle est à l’échelle. Nègrepelisse est une bastide du XIIè siècle bâtit autour du surplomb, là ou naguère les Gaulois, puis les Romains, les Vikings ont posé leurs campements.  Arrivée sur l’esplanade on aperçoit cette immense espace de pierres tailées pour certaines il y a près de 1000 ans.

“Ce château a appartenu à Raimon VI, dis-je, Comte de Toulouse et Seigneur du Languedoc, dont le royaume s’étendait de la Gironde au Piémont en passant par l’Espagne.”

Et à ce moment-là, elle se tourne vers moi, et me dit : “Ah oui, le Comte de Toulouse ! Toulouse Lautrec est un descendant des Comtes de Toulouse !

Comment sais-tu cela ?

C’est une histoire rocambolesque ……….

 

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