L’espoir de vivre (en cours d’écriture)

 

Ses deux mains, sûres, mes épaules,
Elle me regarde et me cajole.
Elle me tourne vers l’horizon,
Me nomme une destination.

D’un coup, une pluies de colombes,
Elle m’emporte, courre loin de la trombe.
L’oiseau à la carcasse d’argent,
Porte des hirondeaux bien pensant.

Elle m’entoure, serre, chauffe mes épaules,
Et fait de son corps un abris.
Tous deux tremblants dans les décombres,
Aucun mot de paix ne jaillit.

Je sentais son corps si fragile,
Nourrit de versets d’évangile,
La chaleur de son ossature,
L’amour et l’idée d’aventure.

Dans mes yeux nourris de nos peurs,
En l’honneur de ces fraudeurs,
Aucune larme ne jaillit.
Rassuré de culture de Paix.

Au sortir d’une accalmie,
Elle me regarde, dit son effroi.
Mourir ici ou trouver un abri ?
Maman a choisi l’eau-delà.

Ses deux mains, sûres, mes épaules,
Elle me regarde et me cajole.
Elle me tourne vers l’horizon,
Me nomme une destination.

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