Je crois en une force qui dirige tout, en la parole qui dicte tout et aux écritures qui attestent du Tout. Toutes trois sont les héritières de la première entité, celle qui se rapproche le plus de l’origine, inconnue de la force, de la parole et de l’écrivain, car elles sont nées sans conscience d’elle-s.

Je crois en un Dieu avant l’origine, sans conscience avant la conscience, entité avant l’entité, supérieur à la force qui aux premiers temps à diviser l’univers en segments : trous noirs, galaxies, étoiles, planètes, ciel et terre, flore et faune …

Je crois en l’humain, né de la force, et force lui-même, qui n’a pas d’autres choix que de diviser les espèces, les espaces, les croyances pour comprendre ce qu’il est.

Je crois aux maisons communes comme seule chance de réussir à faire le bien pour repousser le chaos, car seule la communion des forces permet de nous reconnaître en chacun de nous, tous. La force est bonne, incomprise par l’humain quand elle détruit pour construire un espace qui le dépasse. Elle n’a pas de conscience, mais une seule logique qu’elle ne peut exprimer et  c’est à nous de la trouver, de la comprendre et la faire vivre.

Je crois en Dieu, origine de toute chose, mais qui ne connait pas les choses car il n’en a pas conscience. Comme l’homme qui ne s’intéresse pas au grain de sable parce qu’il n’a pas conscience que ce dernier est divisible à l’infini.

Alors quels sens avons nous si le plus petit est aussi divisible que le plus grand ?  ………… Je crois en Dieu, comme je crois que le sable trouve tout son sens avec celui qui le connaît et, l’humanité avec celui qui la connaît et à qui nous devons faire confiance.

C’est là que je vais vous faire rire en parlant du paradis, mais qui peut aujourd’hui en prouver le contraire. En soi, le plus important, c’est ce à quoi on croit et qui nous permet d’aimer la vie !