La Force des Vents
Sur un chemin blanc, sinueux
Voyage, en soulier vernis.
Le compagnon d’un rêveur
Aux pieds nus. Son ami ?
Bonjour dit-il, votre espoir
Votre foi m’oblige à l’écoute
Quels rêves sont à voir
Au bout de cette route ?
Le marcheur sans radis,
Explique ses problèmes,
A ce compagnon de vie,
Qui comprend le poème.
Puis, sur un court instant
Parle : l’arbre va tombé,
Avec le vent et l’ouragan
Nés sous ce ciel étoilé.
La vie, pour une étoile
Peut lui sembler courte.
Feignant une querelle
La star taille la voûte.
Tel un éclair, sans doute
Que le monde l’attend.
Lui, le vainqueur de la joute
Annonce le danger du vent.
Devenu chef d’une foule
Apeurée par la mort,
Se range sous la houle
Aux décisions du mort.
Arrive le rêveur, attristé
De voir ce chef étoilé
N’avoir rien écouté
Du sens des Alyzées.
Le rêveur aux pieds nus
Va doucement en éveil
L’oreille, l’odorat, tendus
Riche de ces merveilles
Espère trouver un ami,
Un sage sans aucun doute,
Curieux de grouper les vies
Sur le bon côté de la route.
Dauna Floguez